Biographies
Sénateur Marc Gold
Le sénateur Marc Gold a été nommé représentant du gouvernement au Sénat en janvier 2020.
Lorsque Marc Gold s’est ajouté au nombre grandissant des sénateurs indépendants, à l’automne 2016, c’est avec la conviction que le rôle principal du Sénat est de procéder à un examen critique des lois du gouvernement et de faire respecter les valeurs constitutionnelles fondamentales du Canada.
C’est une conviction qu’il continue à défendre avec force depuis qu’il a assumé les fonctions de représentant du gouvernement au Sénat.
« Si le Sénat n’est qu’un écho partisan de la Chambre des communes, il n’y ajoute aucune valeur. Mais nous savons également que nous ne sommes pas élus, que le Sénat a été constitué pour jouer un rôle complémentaire à la Chambre des communes dans notre régime constitutionnel, » affirme-t-il.
Le sénateur Gold a été nommé au Sénat du Canada pendant une période de grands changements. Cette année-là, le premier ministre Justin Trudeau a commencé à tenir parole en créant un Sénat plus indépendant et moins partisan; un Sénat qui s’acquitterait de son rôle constitutionnel de second examen objectif et de conseils au gouvernement. La Chambre haute ne devait plus être considérée comme entérinant d’office toutes les décisions de la Chambre basse.
En tant que diplômé de l’Université McGill, de l’Université de Colombie-Britannique et de la Faculté de droit de Harvard, et ancien doyen associé et professeur de droit à l’Osgoode Hall School, le sénateur Gold comprend la Constitution et la place que le Sénat y occupe. De 1979 à 1991, il a enseigné le droit constitutionnel canadien et il est encore chargé de cours à l’Université McGill. Au début de sa carrière, il a fait partie des quelques universitaires qui s’étaient vu demander d’offrir aux juges nommés par le gouvernement fédéral de la formation sur le droit constitutionnel et sur la Charte canadienne des droits et libertés.
Après avoir quitté la vie universitaire, le sénateur Gold a consacré une grande partie de son temps au service de sa ville, Montréal. Parmi ses nombreuses réalisations, il a présidé pendant 10 ans l’organisme à but non lucratif ENSEMBLE pour le respect de la diversité (anciennement la Fondation de la tolérance), dont les membres travaillent avec les jeunes pour les aider à bâtir une société plus ouverte et plus inclusive. L’organisme rejoint actuellement plus de 25 000 jeunes chaque année dans les écoles québécoises et canadiennes.
Le sénateur Gold est également membre du conseil d’administration de l’Orchestre symphonique de Montréal et de la compagnie théâtrale Duceppe.
Mes réussites dans le monde des affaires ou dans le milieu universitaire me satisfont, mais, par-dessus tout, je suis fier de contribuer à la musique et à la culture de ma collectivité. Depuis toujours, le plus gratifiant pour moi, c’est de travailler avec des jeunes.
En 2015, le sénateur Gold s’est vu décerner la médaille Samuel Bronfman pour avoir servi la communauté juive et joué un rôle de leadership extraordinaire auprès de celle-ci, pendant longtemps. La médaille a été créée en 1971. Il s’agit d’un prix prestigieux remis chaque année par la Fédération CJA à une seule personne à Montréal.
Depuis toujours, la musique joue un rôle de premier plan dans la vie du sénateur Gold, qui a fait partie de divers groupes de musique depuis l’âge de 13 ans. Il est aujourd’hui le guitariste principal et le chanteur de Hard Knocks, un groupe de blues rock qui se produit encore dans les clubs à Montréal.
Son épouse, Nancy, confirme sa passion de longue date pour la musique. « En ce qui me concerne, lorsque j’ai commencé à fréquenter Marc, je sortais avec un musicien qui suivait quelques cours de droit », explique-t-elle.
Marc et Nancy ont deux enfants et deux petites-filles. Nancy assiste toujours à de nombreux concerts des Hard Knocks.
Quand le sénateur Peter Harder a quitté son poste de premier représentant du gouvernement au Sénat, à la fin de 2019, le sénateur Gold a été invité à prendre sa place. Il a accepté d’assumer ce poste pour continuer de promouvoir le mouvement vers un Sénat plus indépendant et moins partisan.
« Le Sénat a été conçu comme une assemblée nommée pour que ses membres puissent adopter une vision à long terme et servir aux mieux les intérêts des Canadiens. À mon avis, il sera le mieux à même de s’acquitter de son mandat constitutionnel si l’on renforce son indépendance et si les sénateurs font preuve de moins de partisanerie lors de leurs délibérations.
Je suis convaincu que le Sénat saura se montrer à la hauteur de la situation. C’est pourquoi je suis devenu sénateur. L’indépendance et une moins grande partisanerie au Sénat sont aussi l’objectif politique du gouvernement actuel, et c’est pourquoi je suis honoré de le représenter au Sénat. »