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Nouvelles

Un Sénat indépendant donne une voix forte aux petites provinces

Le sénateur Peter Harder a rencontré des étudiants et des organismes autochtones.

Le nouveau Sénat, de plus en plus indépendant, donne aux Prince-Édouardiens une voix plus forte à Ottawa, comme ils le désiraient lors de leur entrée dans la Confédération, affirme Peter Harder, représentant du gouvernement au Sénat.

« Les petites provinces comme l’Île‑du‑Prince‑Édouard ont adhéré à la Confédération en partie parce que le Sénat les empêche de se faire occulter par les grandes provinces, a déclaré aujourd’hui le sénateur Harder aux étudiants de l’Université de l’Île‑du‑Prince‑Édouard. Les nouvelles réformes à la Chambre haute donnent un nouveau souffle à cet objectif. »

Le sénateur Harder a tenu ces propos lors de la seconde journée d’une visite de deux jours dans certaines régions de l’Atlantique, où il rencontre notamment des étudiants, des groupes de gens d’affaires et des organismes autochtones.

Le sénateur Harder a fait observer que, avant que le gouvernement actuel prenne l’engagement de ne nommer que des sénateurs indépendants, les membres de la Chambre haute votaient presque exclusivement selon leur allégeance politique, ce qui laissait croire aux Canadiens des régions que leur point de vue n’était pas pleinement entendu au Parlement.

Les nouveaux sénateurs ne sont plus nommés en fonction de partis établis à la Chambre des communes et peuvent voter plus librement qu’auparavant, bien que les conservateurs continuent de siéger au sein d’un caucus national.

« Les nouveaux sénateurs ne sont pas redevables à un parti ni à un chef à la Chambre des communes. Ils ne se font pas dicter comment voter et peuvent défendre les intérêts de leur région et les groupes minoritaires qu’ils représentent. »

Le sénateur a également mentionné que d’autres groupes minoritaires – comme les communautés linguistiques en situation minoritaire et les Canadiens autochtones – se font mieux entendre. Par exemple, le Sénat compte 12 sénateurs autochtones, ce qui représente plus de 10 pour cent du nombre global de sénateurs.

Il a signalé que les projets de loi, dont celui modifiant la Loi sur les pêches, font l’objet d’une étude approfondie au Parlement grâce aux sénateurs de l’Île‑du‑Prince‑Édouard et à d’autres représentants du Canada Atlantique qui parlent d’une voix forte.

« Je doute que ce débat de fond ait pu avoir lieu dans l’ancien système. »

Plus tôt aujourd’hui, le sénateur Harder s’est rendu à l’école Mount Stewart Consolidated, en compagnie du sénateur Brian Francis, pour entendre des élèves de l’école élémentaire chanter l’hymne national en mi’kmaq.

Le sénateur Brian Francis et les étudiants à Mount Stewart Consolidated School souhaitent la bienvenue au sénateur Peter Harder le 27 mars 2019.

Le sénateur a également profité de l’occasion lundi pour inviter ses collègues du Sénat à agir promptement pour constituer un comité efficace chargé de surveiller les dépenses des sénateurs. Selon lui, le système préconisé par certains sénateurs manque de crédibilité en raison de l’exclusion d’intervenants externes.

« Certains sénateurs préféreraient que les sénateurs exercent eux‑mêmes cette surveillance, mais je ne crois pas que le public serait en faveur d’une telle mesure », conclut‑il.

Un Sénat indépendant donne une voix forte aux petites provinces