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Journée nationale de la vérité et de la réconciliation
Le projet de loi C-5 crée un jour de congé fédéral.
Un projet de loi pour faire de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, le 30 septembre, un jour férié fédéral a été unanimement approuvé au Sénat et a reçu la sanction royale.
Le projet de loi C-5 fait progresser l’appel à l’action 80 lancé par la Commission de vérité et réconciliation, pour commémorer l’histoire et les séquelles des pensionnats et pour honorer les survivants, leurs familles et leurs collectivités.
« À ce jour, on ressent encore le traumatisme causé par les pensionnats autochtones », a dit le sénateur Brian Francis, parrain du projet de loi au Sénat, pendant un discours.
« On l’a déjà dit, mais cela mérite d’être répété : le système des pensionnats n’est pas un sombre chapitre de notre passé, mais bien une réalité pour beaucoup de gens. »
- Le discours complet du sénateur Francis ici.
Le régime des pensionnats a été en vigueur partout au Canada pendant 160 ans, extirpant environ 150 000 enfants des Premières Nations, des Métis et des Inuits de leurs familles. Le dernier pensionnat a fermé ses portes en 1996.
« L’instauration de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est primordiale en elle-même, puisqu’elle constitue une reconnaissance officielle et publique de ce qu’ont subi les survivants, leur famille et leur communauté », a déclaré le sénateur Francis.
« Un pan immense de l’histoire de ce pays a été caché. Cela a créé une profonde division entre les Autochtones et les non-Autochtones. Il faut y remédier. Le nouveau jour férié marquera le début d’un nouveau chapitre — un chapitre où nous marcherons tous ensemble, côte à côte, pour guérir et rétablir les relations brisées par le système des pensionnats autochtones et d’autres politiques et pratiques. »