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Nouvelles

Étudier l’évolution rapide du monde du travail est une priorité selon la sénatrice Bellemare

La sénatrice Diane Bellemare appuie la motion visant la création d'un comité sénatorial permanent des ressources humaines.

L’évolution phénoménale du monde du travail, y compris l’essor de la robotique, transforme les secteurs de l’emploi et du travail, et ses répercussions sont profondes sur les Canadiennes et les Canadiens — en particulier les jeunes, affirme la sénatrice Diane Bellemare. C’est la raison pour laquelle la sénatrice appuie la motion de la sénatrice indépendante Pierrette Ringuette visant la création d’un comité sénatorial chargé exclusivement de l’étude de ces questions.

Mme Bellemare a déclaré qu’il est impératif que la Chambre haute crée un comité sénatorial permanent des ressources humaines pour étudier des questions comme les perturbations économiques causées par la technologie, la participation des minorités au marché du travail (y compris des Autochtones du Canada), le sous-emploi chez les jeunes, et le changement démographique engendré par le vieillissement de la génération du baby-boom.

« Toutes ces problématiques sont urgentes », a dit Mme Bellemare au Sénat récemment.

Pensons seulement à nos jeunes. Il est impensable que, à l’heure actuelle, les jeunes, surtout nos jeunes autochtones, ne participent pas, comme les autres groupes démographiques, à la croissance économique du pays.

Diane Bellemare a fait cette déclaration pour appuyer la sénatrice Ringuette, qui a posé la question : « Or, qu’y aurait-il de plus urgent pour notre institution que de reconnaître notre richesse humaine ? »

Des questions comme la précarité du travail chez les jeunes et l’intelligence artificielle suscitent de plus en plus des débats de société. Selon une étude récente, 47 % des professions du secteur des services pourraient être exercées par des robots d’ici 20 ans, a souligné la sénatrice Bellemare. La société canadienne doit se doter d’outils, tels que l’apprentissage continu, pour s’adapter à des changements aussi profonds.

Le comité des ressources humaines pourrait se pencher non seulement sur l’emploi des jeunes et l’intelligence artificielle, mais aussi sur les préoccupations particulières des différentes provinces et régions que représentent les sénateurs, a-t-elle ajouté.

« Il permettra de développer une expertise spécifique fondée sur des réalités diverses, et non pas sur des moyennes statistiques nationales. » Les sénateurs auraient aussi pour mandat d’examiner des questions comme un travail décent, le salaire minimum et les travailleurs pauvres.

Étudier l’évolution rapide du monde du travail est une priorité selon la sénatrice Bellemare